Lettre à moi, quand je ressens la peur de manquer quelque chose… et que je n’entends pas les messages silencieux

Publié le 6 mai 2025 à 12:51

Cher moi,

 

Et si je cessais de courir après la vie… pour l’écouter enfin ?

 

Je le sens : cette peur de manquer me ronge parfois. J’ai peur d’être en retard, peur de ne pas être à la hauteur, peur de passer à côté de quelque chose d’important.

 

Alors je m’agite. Je m’accroche aux opportunités, aux notifications, aux regards, comme si ma valeur dépendait de ce que je fais ou de ce que je montre.

 

Mais au fond… est-ce vraiment ce que je cherche ?

 

Et si ce que je redoute de manquer n’était en réalité qu’un mirage ?

 

Et si ce que je cherche était déjà là, mais que je ne le voyais pas ?

 

La vérité, c’est que je ne suis pas seul. Il y a une force, une présence, une conscience bienveillante qui m’accompagne. Elle ne crie pas, elle ne s’impose pas. Elle murmure. Elle me parle dans les silences, les hasards, les détails que je balaie trop vite. Mais suis-je assez attentif pour les entendre ?

 

Quand la peur monte, je peux choisir d’écouter autrement.

 

Dans ces moments où je doute, où je me compare, où je crois que tout m’échappe, la vie me tend pourtant des signes. Une chanson qui résonne juste. Un enfant qui me sourit. Un rêve qui m’éclaire. Un mot que je lis par hasard et qui répond exactement à ma question.

 

Ce ne sont pas des coïncidences. Ce sont des messages.

Et pour les entendre, je dois ralentir. M’ancrer. Respirer. Être ici.

 

Je ne suis pas en retard. Je suis exactement là où je dois être.

 

Je n’ai rien à prouver. Rien à rattraper. Ce que je croyais devoir conquérir à l’extérieur est en fait à découvrir en moi. La paix, la clarté, la joie… elles ne dépendent pas de ce que j’obtiens, mais de l’espace que je crée à l’intérieur de moi.

 

Et si le vrai luxe, c’était ça ?

 

La paix intérieure. L’instant vécu pleinement. Le silence entendu.

 

Je choisis de me faire confiance.

 

Je choisis de croire que je suis guidé. Que la vie ne m’oublie pas. Que ce que je ressens au fond de moi est valable, même si ce n’est pas visible pour les autres. Je choisis de croire que je suis aimé, même dans mes doutes. Et que je peux avancer, même lentement, même maladroitement.

 

Alors quand cette peur de manquer revient, je m’arrête. Je respire.

 

Et j’écoute.

 

Parce que parfois, il suffit de se taire pour entendre l’essentiel.

 

Avec tendresse et courage,

Moi.

 

"Je choisis la volonté."

Je ne suis pas né pour subir.

Je suis né pour ressentir, pour créer, pour

transformer ma vie avec conscience.

Filipe Bongoy 

 

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